Tech
Elon Musk assure le spectacle au salon VivaTech 2023 à Paris
Tesla – SpaceX – Twitter
Le patron du constructeur de voitures électriques – de Twitter et de SpaceX également – avait promis en mai « des investissements significatifs » dans le pays. « Travaillons ensemble », a tweeté le président français après leur rencontre.
Le patron du constructeur de voitures électriques – de Twitter et de SpaceX également – avait promis en mai « des investissements significatifs » dans le pays. « Travaillons ensemble », a tweeté le président français après leur rencontre.
Elon Musk, le PDG de SpaceX, de Twitter et de Tesla, était l’invité, vendredi 16 juin, du salon VivaTech à Paris. Devant 3 600 fans et pendant deux heures, au Dôme de Paris, le controversé milliardaire a collé à son image de visionnaire sans complexe, distillant ses conseils de réussite à des dirigeants de start-up et des aspirants entrepreneurs fascinés.
Malgré une rencontre avec Emmanuel Macron à la mi-journée, il n’a pas dit un mot concernant l’éventuelle installation d’une usine Tesla en France. Il avait pourtant promis en mai, à l’occasion du salon Choose France, que le constructeur de voitures électriques ferait « des investissements significatifs » dans le pays. « Travaillons ensemble », a néanmoins tweeté le président français après leur rencontre.
Seule annonce d’Elon Musk lors de cette conférence : il a dit vouloir doter, dès 2023, un être humain d’implants neuronaux de sa société Neuralink, qui vient d’obtenir l’autorisation pour réaliser des tests aux Etats-Unis. « Plus tard cette année, nous ferons notre première implantation d’une puce chez l’humain, pour quelqu’un qui a une forme de tétraplégie », a-t-il lancé. Le but de ces puces cérébrales est de faire communiquer directement cerveaux et ordinateurs, pour aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques.
« Je ne suis pas le diable »
Pour autant, il n’a rien lâché sur le fond. A la patronne d’Orange, Christel Heydemann, qui l’interpellait sur les raisons pour lesquelles Twitter venait de quitter le code de bonne conduite de l’Union européenne sur la désinformation, Elon Musk a répliqué : si « quelqu’un qui dit quelque chose que vous n’aimez pas » est bloqué, « ce n’est qu’une question de temps pour que la censure se retourne contre vous ».
Se retranchant derrière sa conception de la liberté d’expression, il a toutefois fini par admettre que « si vous êtes harcelé [sur le réseau social], c’est une mauvaise expérience ». Au passage, il a reconnu avoir payé Twitter trop cher – 44 milliards de dollars. « Si je suis si intelligent, pourquoi l’ai-je payé aussi cher ? », a-t-il ironisé. « Je ne suis pas le diable », a-t-il aussi lancé avec un rire sardonique à Maurice Lévy, cofondateur de VivaTech, qui animait cette conférence.
Précédemment, M. Musk avait rencontré jeudi à Rome la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni. Ils ont alors évoqué quelques « sujets cruciaux » comme les « risques de l’IA » et la « natalité », a-t-elle tweeté. Le patron américain, aux positions politiques extrêmes, est devenu la coqueluche des conservateurs outre-Atlantique pour son combat contre la censure et pour avoir rétabli le compte de l’ex-président Donald Trump.
Business
Intelligence artificielle: selon Jensen Huang, patron de Nvidia, la technologie est au « point de bascule »
AFP – 30/05/23
Le monde est au « point de bascule d’une nouvelle ère informatique », a estimé lundi Jensen Huang, patron de Nvidia lors du salon technologique Computex à Taiwan, en présentant un ensemble de produits liés à l’intelligence artificielle (IA) lors de son premier discours public depuis quatre ans.
Le fabricant taïwano-américain de puces électroniques, très recherchées depuis le boom de l’intelligence artificielle, a vu mercredi sa valeur boursière bondir de 25% en une nuit, à près d’un millier de milliards de dollars, après des résultats trimestriels dopés par la demande, qui ont très largement dépassé les attentes.
Fondée il y a 30 ans par Jensen Huang, Nvidia est connu pour créer des puces graphiques recherchées dans les jeux vidéo, devenues ensuite les moteurs de processus complexes impliqués dans l’intelligence artificielle, connus sous le nom de calcul accéléré.
Ses puces sont un ingrédient central de la révolution générative de l’IA, capable de fournir le matériel informatique nécessaire pour diffuser du contenu complexe en quelques secondes à partir des centres de données du monde entier.
« Je n’ai pas prononcé de discours public depuis quatre ans. Souhaitez-moi bonne chance! » a lancé le patron de Nvidia devant une assistance compacte.
« Nous avons maintenant atteint le point de bascule d’une nouvelle ère informatique », a-t-il souligné.
Parmi les nouveaux produits présentés, une plateforme de superordinateur d’intelligence artificielle appelée DGX GH200, qui, selon lui, est maintenant « en pleine production ».
« Nous sommes ravis que Google Cloud, Meta et Microsoft soient les premières entreprises au monde à y avoir accès », a-t-il ajouté.
Cette plate-forme a selon lui vocation à « des recherches exploratoires sur le front pionnier, les limites de l’intelligence artificielle ».
En théorie, le nouveau superordinateur aidera les entreprises de technologie à créer davantage de produits liés à l’IA, qui nécessitent des tâches informatiques plus complexes.
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